Concours PORTRAIT(S) : les lauréats nous font voyager dans le temps !

par Wipplay
© Héloïse Berns

Vous aviez jusqu’au 18 avril 2018 pour participer au concours PORTRAIT(S) organisé par le festival éponyme qui se déroule chaque année à Vichy. Pour cette 3ème édition du concours photo Wipplay, un prestigieux jury réunissait Pascal Michaut, Charlotte Boudon, Nathalie Marchetti, Fany Dupêchez, Karim Boulhaya, Julie Plus, Patrick Le Bescont. Nous vous présentons le podium des lauréats et les réactions des membres du jury.

1. Héloïse Berns

Une jolie série qui nous ramène dans le passé, dont la temporalité est intéressante. Ce sont de très beaux portraits, où la photographie est réellement maîtrisée et où l’on sent l’influence de sa vie en Europe de l’Est. Il y a un véritable supplément d’âme dans ces images, et un fort rapport à l’intime. Ce travail a séduit Fany Dupêchez – Directrice du festival PORTRAIT(S) – qui va accompagner Héloïse Berns pour la production du projet photographique qui sera exposé cette année.

 

2. Elliott Verdier

Une série très cohérente et constante, qui passe du sombre au clair très en douceur. La maîtrise de la lumière est impressionnante. Le thème en lui-même est intéressant : le gap entre l’ancienne génération kirghize attachée à l’URSS et la nouvelle génération, plus occidentalisée. Enfin, c’est un travail très actuel, et peut-être moins surprenant que celui d’Héloïse Berns.

 

  • Un chasseur à min Kush. © Elliott
  • Un mineur de charbon à Min Kush. Les mineurs marchent 5km dans la montagne, matin et soir, pour parvenir jusqu’à la mine et attendent des investisseurs pour mener une plus grande exploitation. © Elliott
  • Le doyen de Min kush, 94 ans. © Elliott
  • Mark Siniakov, 16 ans, est en stage dans la nouvelle chaîne télévisée de musique "Tigiboo". © Elliott
  • © Elliott
  • © Elliott
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  • Ayim, 24 ans, rêve de venir s’installer à Paris pour devenir couturière. © Elliott
  • © Elliott
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  • Retraité des mines de charbon de Tash Kumyr, près de la frontière Ouzbek, chez lui. 34 années d'exploitation, dont 26 sous l'URSS. Il a vu toute l'organisation locale s'effondrer soudainement, rendant aujourd'hui le travail minier bien plus dangereux. Le mois passé, quatre hommes ont encore perdu la vie dans un éboulement. © Elliott

3. Maud Dhillit

Le sujet de la série est compliqué : le rapport d’une femme de 50 ans regardant ce qu’est et a été sa vie. Pourtant Maud le maîtrise bien, elle raconte une histoire et met en lumière la relation qu’elle entretient avec sa mère, sujet de la série. Il est question d’une histoire humaine universelle.