Wipplay : Bonjour Sébastien, quelques lignes pour vous présenter aux wipplayers ?
Sébastien Valiela : Originaire de la Baule, j’ai suivi en 1990 une école de photographie, avant de débuter à Paris. En 1994, je shoote Mazarine et Mitterrand. L’image fait la couverture de Paris Match. 250 couvertures de magazines plus tard, 20 ans après dont 4 ans passés à Los Angeles : le « Gayetgate » dans Closer ! Je n'ai toujours fait que du Paparazzi.
W : Qu’est – ce qu'une bonne photo paparazzi pour vous ?
S : Ce n'est pas uniquement une photo mais plutôt d'une série de photos qui raconte une histoire. La série doit être assez parlante. Suffisamment claire pour que l'on comprenne l’histoire même sans texte .
Une photo de paparazzi doit être exclusive pour qu'elle soit bonne ; un scoop, une information que personne ne connaît et qui sera racontée à travers les images. La photo paparazzi relève également dupris sur le vif et à l’insu du sujet : la personne photographiée ne doit pas savoir qu'elle l'a été.
W : Quelles sont les caractéristiques classiques d'une photographie paparazzi ?
C'est en général une photo faite au téléobjectif, sans que la personne ne s'en rende compte. Le naturel du sujet doit être évident. C'est l'inverse une photo posée.
W : A quelles difficultés techniques, êtes-vous confronté régulièrement ? Comment y répondez-vous en terme de matériel ?
La principale difficulté technique réside dans le fait de ne pouvoir maîtriser ni la lumière, ni le sujet. Nous devons nous adapter contrairement à quelqu'un qui fait une photo en studio ou une photo posée en extérieur et qui va adapter son sujet en fonction de la lumière. Ou qui va rajouter de la lumière si besoin. Un paparazzi doit se débrouiller. Techniquement, nous sommes souvent dans les extrêmes. C’est finalement assez complexe.
Le paparazzi doit être rapide et bien connaître la technique photographique ; un peu comme un photographe de sport.
W : La photographie dont vous êtes le plus fier ?
S : J'ai une tendresse particulière pour la première photo de François Mitterrand et Mazarine à la sortie du Divellec qui a fait à l'époque là une de Paris Match et beaucoup de bruit.
W : Une photographie que vous auriez adoré faire ?
S : Celle que j'aurais aimé faire mais qui n'a jamais été faite, c'est une série de photos de JFK et Marylin par exemple.
W : Merci, à très bientôt sur wipplay.com !
Sébastien Valiela : Originaire de la Baule, j’ai suivi en 1990 une école de photographie, avant de débuter à Paris. En 1994, je shoote Mazarine et Mitterrand. L’image fait la couverture de Paris Match. 250 couvertures de magazines plus tard, 20 ans après dont 4 ans passés à Los Angeles : le « Gayetgate » dans Closer ! Je n'ai toujours fait que du Paparazzi.
W : Qu’est – ce qu'une bonne photo paparazzi pour vous ?
S : Ce n'est pas uniquement une photo mais plutôt d'une série de photos qui raconte une histoire. La série doit être assez parlante. Suffisamment claire pour que l'on comprenne l’histoire même sans texte .
Une photo de paparazzi doit être exclusive pour qu'elle soit bonne ; un scoop, une information que personne ne connaît et qui sera racontée à travers les images. La photo paparazzi relève également dupris sur le vif et à l’insu du sujet : la personne photographiée ne doit pas savoir qu'elle l'a été.
W : Quelles sont les caractéristiques classiques d'une photographie paparazzi ?
C'est en général une photo faite au téléobjectif, sans que la personne ne s'en rende compte. Le naturel du sujet doit être évident. C'est l'inverse une photo posée.
W : A quelles difficultés techniques, êtes-vous confronté régulièrement ? Comment y répondez-vous en terme de matériel ?
La principale difficulté technique réside dans le fait de ne pouvoir maîtriser ni la lumière, ni le sujet. Nous devons nous adapter contrairement à quelqu'un qui fait une photo en studio ou une photo posée en extérieur et qui va adapter son sujet en fonction de la lumière. Ou qui va rajouter de la lumière si besoin. Un paparazzi doit se débrouiller. Techniquement, nous sommes souvent dans les extrêmes. C’est finalement assez complexe.
Le paparazzi doit être rapide et bien connaître la technique photographique ; un peu comme un photographe de sport.
W : La photographie dont vous êtes le plus fier ?
S : J'ai une tendresse particulière pour la première photo de François Mitterrand et Mazarine à la sortie du Divellec qui a fait à l'époque là une de Paris Match et beaucoup de bruit.
W : Une photographie que vous auriez adoré faire ?
S : Celle que j'aurais aimé faire mais qui n'a jamais été faite, c'est une série de photos de JFK et Marylin par exemple.
W : Merci, à très bientôt sur wipplay.com !
Merci Wipplay pour cette interview :)
Et merci Sébastien pour y avoir répondu :)
Si jamais Sébastien passe par là, j'ajouterais bien quelques questions :)
Et merci Sébastien pour y avoir répondu :)
Si jamais Sébastien passe par là, j'ajouterais bien quelques questions :)
Jay Lebonreflex A priori l'interview ne se prolonge pas, mais nous transmettrons vos remarques à Sébastien ;-)
Il y a eu de nombreux reportages sur ce sujet à la télé, possibilité de les revoir en streaming sur internet. Je rapprocherai les paparazzis à des chercheurs d'or car c'est une façon de gagner leur vie mais surtout c'est la fierté de décrocher la pépite rare, celle que tout le monde aurait voulu avoir. Merci Wipplay pour cet interview sur le forum.
un peu plus de questions et de réponses de Sébastien :
http://www.lepoint.fr/ces-gens-la/exclusif-le-paparazzi-valiela-mitterrand-mazarine-julie-gayet-et-mon-controle-fiscal-07-03-2014-1798529_264.php
http://www.lepoint.fr/ces-gens-la/exclusif-le-paparazzi-valiela-mitterrand-mazarine-julie-gayet-et-mon-controle-fiscal-07-03-2014-1798529_264.php