l'empreinte des taches

Geoffrey_Ramaud

l'empreinte des taches

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  • Geoffrey_Ramaud

    J'ai toujours aimé le feu. La danse des flammes est un spectacle qui m'hypnotise, et me réveille en gourmand de sa présence. Etant par nature, quelque chose de convivial, j'y ai toujours prêté une grande attention, à chaque fois que je le vois, je reconnais de lui un savoir que je ne m'explique pas, et le surveiller m'apparait comme étant la dévotion d'un culte se nourrissant de ce qu'il peut-être. Le feu, est un support à toute les éloges, comme toute les culpabilités. On peux le distinguer de plusieurs manières mais s'il y en a bien un que je préfère, c'est celui nourris aux grandes essences, les plus nobles et rares, celle qui font de lui, un spectacle inédit. Ses flammes montent si hauts, que les brulots produits du craquement des rondins s'ouvrant à sa chaleur, amène au ciel le regard, à l'évasion de tout un univers nous paraissant bien froid, au rappel de n'être qu'un minuscule petit point naviguant dans le vide, à survivre en exception silencieuse, par le cycle de ce qui nous maintient vivant. Le chant des braises dompte l'ambiance comme celui de sirènes, il nous incite à la tentation, quand la lueur que dégage le reflet de tout ses joyaux, troublent la définition que l'on pourrait en avoir, jusqu'à se rendre avare de vouloir en attraper la beauté. Si la vie est une marche entre deux porte d'accueil, le feu n'est-il pas la raison du chemin ? Certains, en ont peur. Il faut dire que le feu est un dualiste, aussi puissant que faible, c'est un creuset gourmand, et ne se dompte qu'à la tempérance pour en perdurer le lyrisme dans ce qui lui fait défaut, le temps. Je ne suis pas de ceux qui aime à laisser mourir un feu, surtout quand c'est la foudre qui en dicte la raison. Car il est facile d'allumer un feu, le manipuler avec technique et délicatesse pour bien le guider vers un confortable flamboiement, visible et crépitant, c'est le plus souvent ceux la même qui souhaite sa présence qui ne savent lui prodiguer les justes soins, au point de ne sentir de lui que la fumée d'un bois trempé, à s'essouffler et s'enlarmer les yeux ne pas respecter ce qu'il lui fait défaut, du temps et du respect. Le feu traumatise les animaux de la foret, c'est un spectre ayant la couleur des souvenirs de ses rescapés. Géniteur de vigilance, il excelle dans l'art d'être un caméléon, ceux qui le reconnaissent en prennent alors toute les précaution. C'est une entité sensible, le feu ne peut être qu'entier, pour preuve quand il nous touche on ne peux s'empêcher de parler. Il est aussi, l'inspiration des ennuyés, aimant se conter les histoire qu'ils ne vivront jamais. Comique, dramatique, fabuleux ou pitoyable, le feu se décrit des vieux dans les chôme comme " au coin tu n'iras pas à table". Et puis il y a ceux, qui s'en servent pour bruler, toute les raisons du monde pour se justifier pouvoir l'arroser. Les envieux rêverait, en être éclairé, et les jaloux se gardent, de le partager, convaincu de pouvoir, sauvegarder une raisons, se le réservant à l'oubli, d'une origine qui animait les frissons. Le feu sait survivre, il est légendaire, tout comme un oiseau rare il renait de ses cendres et poussières. De lui c'est certain aucun doutes ne jaillis, il n'est que vérité, c'est le sujet qu'il l'anime qui en est souvent la clef. Incompris peut être, pretentieux jamais, c'est d'être couvert d'étiquettes l'essence de ses dangers, et pourtant, si les traducteurs écoutaient les raisons de s'en méfier, les méfiants sauraient voir une autre lumière que sa science, de ne savoir distinguer, la remarque de l'évidence, que la note de l'insouciance car trop facile à boucler, d'en valider, une pertinence, à trôner sur le pilier d'un exemplaire avis de confiance, annonçant l'alerte comme un phare à longue distance, il dévie les volonté de se rapprocher imminement de sa chance. Ragout de cheminée, ragot des dégoûtants, il nourrit un reflet qu'ils ont perdu comme l'enfance. Incarnant le mal, séducteur emmitouflant, il emprisonne chaleureusement le rappel à sa conscience.. car si tout ce qu'il l'oubli c'est le confort qui le permet, ce qu'on illumine de lui n'est que l'ombre d'un passé, le chant d'un irresponsable se distinguant des maturités, en prouvant sa bravoure à définir le temps passé. Il était hier, le foyer d'un brasier, il est aujourd'hui une flamme maitrisée, un repère nécessaire dans le néant des hauteurs, s'enfumant du souvenir du parfum de son odeur, persistante, comme l'espoir d'une promesse aux voeux d'une solitude, à l'énigme d'une équivalence, des difficultés d'une vie basée sur le choix de la comprendre, elle, cette petite flamme pouvant embraser, une vérité qui se refuse d'avoir tord d'être dans le vrai. Qui suis-je, pour prétendre réussir la ou tout les autres ont échoué, de n'être utile qu'à ceux pouvant se vanter d'en être insatisfait, au point de se rassembler autour de moi et me critiquer, à comprendre de moi ce que l'on ne me laisse expliquer, si je ne suis, ce que la sincérité est à d'autres, l'ombre d'une lumière d'apôtre qu'il ne savent regarder ? le fantôme d'un souvenir, attendant près de la cheminé, dans le silence des paroles qui le réveillerait, le passionné.

 

Métadonnées

Saintes, Charente-Maritime, France

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