En hiver 2015, je suis partie vivre en Islande près de 6 mois. Loin des rêveries touristiques, vivant « l'envers du décor » d'un petit pays au cœur du tourisme de masse. Au milieu de l'ambivalence forte entre l'identité Islandaise, l'essence de son pays, de ses terres, paysages indéfinissables, et de ce que l'homme en fait, j'y ai développé un travail de séries photographiques argentiques au cours de mes explorations loin de la ville, afin de témoigner et éveiller les consciences. L'impact de l'Homme sur la Nature, versus ses besoins romantiques de s'y retrouver. Il ne raconte pas l'histoire d'un seul homme, mais expose davantage notre propre personne dans ce monde immense que nous traversons. Telles des gravures, parfois dessins au fusain, ces paysages se tiennent ici, dans le présent, mais interagissent le temps. Avec la présence de l'Homme partout, nous nous interrogeons alors sur ce que nous savons des choses, de la vie qui passe et de notre relation à la Nature qui évolue et existe depuis la nuit des temps. Portrait d'un pays empreinte, à cheval entre l'avancée positive et celle qui mérite de penser. Travail indéfini, suspendu dans le temps. Évolution intemporelle, qui sensibilise sur ce qui est, ce qui était, ce qui sera. Entre aventures solitaires et état des lieux. Témoignage d’un pays dont nous parlons beaucoup, qui a sa propre essence, mais qui se trouve être un immense porte-parole du monde dans lequel nous vivons. | Tout le récit sur mon site : www.sophieoddo.fr