Font de nous des évadés -1

stephane.masset

Font de nous des évadés -1

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  • stephane.masset

    Madame est une ancienne comédienne reconvertie dans les arts plastiques. Après s’être intéressée à la sculpture et à la peinture, elle s’est finalement tournée vers le collage. Pour ses créations, l’artiste récupère images, photographies et documents anciens, datant des années 1950 et 1960, et les extrait de leur contexte d’origine pour en faire de nouvelles créations. Bois, papier, métal et tissus sont ainsi assemblés en petit format. Madame ajoute ensuite une « punchline », ce en quoi consiste essentiellement son projet?: associer le texte à l’image sans que l’un et l’autre ne soient fondamentalement dépendants et sans qu’ils se décrivent mutuellement. Les petits formats sont ensuite scannés et imprimés en très grand format pour être affichés dans la rue. In situ et éphémère, l’œuvre prend alors un tout autre sens. Humoristique autant que ludique, l’affiche, avec son univers décalé et merveilleux, devient aussi un moyen d’évasion. Finalement, l’œuvre se métamorphose en un décor de théâtre, faisant en cela écho au début de la carrière de l’artiste. Madame amène ainsi le spectateur à réfléchir sur la place des vieilles images dans la création contemporaine, laissant libre cours à son imagination et à diverses interprétations. Deux grandes œuvres inédites sont donc présentées à Auber. Sur les deux grandes affiches en noir et blanc on peut lire en lettres majuscules colorées sur l’une et l’autre « Seuls les transports amoureux » « Font de nous des évadés ». Sur chacune, trois jeunes garçons qui portent des masques différents, pour la première œuvre, commodes et maisons fantaisistes cachent leurs visages alors que pour la deuxième des oiseaux font office de masques. À l’image de l’œuvre de l’artiste, différents univers sont assemblés, les phrases ne semblent pas avoir de lien particulier avec l’œuvre si ce n’est avec l’endroit dans lequel elles se trouvent, dans les sous-sols du métro de Paris. Libre aux spectateurs alors d’interpréter ces images et d’en faire ce qu’ils veulent. Madame s’explique pourtant sur le sens qu’elle a voulu donner à ces mystérieux collages?: « J’ai voulu par le biais de cette œuvre, parler du ballet des voyageurs en le faisant raisonner avec ballet des oiseaux migrateurs lors du changement des saisons ». Cette exposition intervient dans le cadre du « renouveau des gares » lancé par la RATP en 2016 en souhaitant mettre l’accent sur l’accueil, l’aménagement et l’ambiance des gares. Après l’exposition de Madame, ce sera au tour de Gilbert1 d’exposer ses œuvres et d’être le quatrième des six artistes qui ont l’opportunité d’exposer leurs œuvres à la station Auber entre janvier et septembre 2018.

 

Métadonnées

Rue Auber, 75009 Paris, France

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