"we all need some pink in our life" cette année est un peu spéciale, n'est-ce pas... pourtant pas certains d'entre nous, pas vraiment, comme mon chien, que le confinement n'a pas vraiment atteint, à part que je ne l'engueulais plus de se balader seul au gré de son nez, comme mon jardin, qui ne s'est rendu compte de rien, à part pour exploser de partout, et m'offrir tant, tant de splendeurs, tant de secondes suspendues à chacun de mes pas, de mes regards, tant de réconfort, car nous n'avons pas tous la même vie, n'est-ce pas ?... et pour certains d'entre nous, la vie est plus petite que pour d'autres, plus caillouteuse, et la vivre chaque jour en souriant chaque jour est plus méritoire, il n'est nul besoin de se rendre en Syrie, ou sur une manif "jaunes et blouses blanches", ni en Namibie, ni sous les ponts de Paris, car le malheur peut être juste sous vos yeux, il y a les ours polaires à la dérive, les rhinocéros écornés gisant dans leurs plaies, les enfants trimant à côté des terrasses de cafés luxueux,... pour lesquels d'entre eux et d'autres donnez-vous, vous investissez-vous ? peut-être êtes vous plus tendance "restau de coluche" ? ou encore pour des causes un peu plus locales, "sauvons le bassin d'Arcachon" ? peu importe, tout ça, n'importe quel geste, c'est super, de petites photos peut-être ? pour "politiser" pour "montrer" ? génial cette année est un peu spéciale, n'est-ce pas ?... pourtant pour certains d'entre nous, un peu plus, j'ai perdu un enfant cette année, et il n'est même pas mort biologiquement, ce n'est même pas dû au covid, à une catastrophe naturelle, ou à une autre cause qui me permettrait un travail de deuil, c'est simplement dû à cette société de merde, à ce monde d'égoïstes, d'individualistes, dû à de bonnes familles bobo-bio-pensée-positive d'un village pittoresque de France, et mon enfant n'est pas un cas isolé, quand l'un de ces "cas" s'immole de désespoir, de n'être pas entendu, on pond une jolie émission à grande diffusion, pour que ceux qui l'ont annihilé puisse occuper leur soirée autrement qu'avec les Marseillais,... et la vie reprend son cours, sauf pour ce "cas", sauf pour ceux des siens qui lui survivent, qui s'interrogent, culpabilisent, "qu'aurions-nous pu faire ?" ceux qui "ont fait", jamais ne s'interrogent... seuls ceux qui souffrent se demandent s'ils auraient pu... et ceux qui n'y pouvaient rien parfois se disent, "merde, quelle horreur" toujours, toujours, quand il est trop tard ! heureusement il y a insta, quand j'ai souffert à en hurler, à m'en bouffer les yeux, j'ai posté, et j'ai reçu de l'amour, du soutien, des likes, des messages, usa, inde, pologne, argentine, russie, maroc, japon, corée, chine, australie, allemagne, grande-bretagne, irlande,... même pakistan, ... même... tous, des gens dont je ne savais rien, qui ne savaient rien de moi, m'ont demandé "mais que se passe-t-il ?", m'ont envoyé des câlins, des bisous, en messages privés, et depuis sont là, pour partager, plaisanter,... parler photo, fleur, photo de fleur, dire "bonjour", tout simplement, parmi ces gens, de grands photographes, des pros en tout genre, marketing, consulting, wedding, com, déco, des amateurs, et juste des gens, #weareallhumansbeforeandafterall.. définitivement, j'aime le rose, mes roses, et le rosé, définitely, it's #meandmydogandmycatsandmyroses definitely #meandmylittlesweetcrazygarden je vous invite à me rejoindre sur insta, une photo n'est rien si elle n'est "publiée" qu'en vue de gagner des flashs, on ne fait jamais vraiment de feu avec des étincelles, sauf chez les scouts, quand on ne veut pas bouffer froid, 15 ans de vécu, car le terme en vogue c'est "échanger", et non plus "donner"... car on oublie peu à peu que "donner", c'est "recevoir" et les "autres", ce ne sont pas nos "semblables", nos relations, nos amis, notre famille, mais les autres (au fait... jane doe, c'est bien moi, "meandmyself, personne, l'anonyme, je suis taquine, et moqueuse, on ne se refait pas... "just for fun"...)