J'ai inversé les choses, j'ai pris le pas de souffrir quand il faut sourire. J'ai un mal de Noël particulier, chaque années, je me réouvre une blessure qui ne guérira jamais, la disparition d'une célébration. Je subis mon envie de rêver, inconsciemment j'ai décidé de me couper du présent de ce moment, de m'éloigner de cet instant, de me masquer temporairement, et d'épargner aux yeux, l'image de me voir seul. Alors, je donne ce que je n'ai plus, je rayonne de ce que je ne sens plus, d'emprisonner la valeur à nue de ce que je suis, une somme qui se fractionne d'un ennuis de devoir faire comme si, pour d'autres que ceux que j'affectionne. Je cherche encore la boucle d'une répétition dans mon armure de masculin, m'enlaçant d'un plaisir indescriptible d'accepter souffrir pour le bonheur des miens, de revenir mourir pour renaitre le lendemain. Je me délivre des souffrances perdues, de récolter l'oubli semé dans mon chagrin, d'être aveugle des chances d'entendre le refrain, des espérances refusées chaque jours, à fermer les vannes de mon enfance d'exprimer mon chagrin, en la place de mon amour.