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Dan et Isabeau (en couple depuis un an), Sapphic Lovers. Saint-Germain-en-Laye, décembre 2022 © Léa Michaëlis « Je me dis lesbienne depuis peu de temps. Pendant longtemps je me suis dit bi. J’ai repensé à ce que j’avais connu avant, et j’ai réalisé que ce n’était pas ça l’amour et l’attirance. Cela a été une grosse remise en question. Sans forcément avoir l’idée que « lesbienne » était sale, j’avais du mal à dire le mot et il ne me venait pas naturellement. Aujourd’hui, il est devenu important pour moi de me dire lesbienne, car j’ai mis tellement de temps à le prononcer et à rendre le mot normal... Si je n’avais pas eu autant de préjugés par rapport à ce mot, j’aurais pu me l’approprier beaucoup plus tôt. J’avais peur de renoncer à une vie « normale », même si je savais que je n’en voulais pas. Je ne voulais pas me marier avec un homme, ni avoir des enfants. (...) Encore maintenant, j’ai besoin que le fait d’être lesbienne prenne de la place dans ma vie pour en faire quelque chose de joyeux. » Isabeau