94
0
0
Définir nouvelle zone
Définissez une nouvelle zone sur l'image en cliquant dessus, vous pourrez ensuite le commenter.
Sélectionnez le ou les concours auxquels vous souhaitez inscrire cette photo :
Vous avez atteint le niveau 20 et pouvez donc choisir de donner une voix, ou deux, à cette photo... et vous pouvez aussi annuler pour ne pas voter, hein.
Des familles entières vivent au bord du Gange dans des cabanes de fortunes. Les bord du Gange usés par l'érosion sont consolidés de manière artisanale afin de préserver l'accès à cette eau vitale pour les villageois. Rappelant étrangement le roman de Marguerite Duras, ces photos racontent la vie des indiens du Bengale occidentale qui mènent au quotidien une lutte vaine et inégale contre l’irréversible montée des eaux. Ces photos parlent d’obstination, de survie, d’une lutte vaine. Un combat absurde contre lequel les habitants y mettent toute leur force, leur hargne pour un combat perdu d’avance. Que faire face à la force des éléments ? Mais qu’est ce qui nous pousse à nous engager dans ce combat déjà perdu ? Quel mécanisme en nous, nous empêche de voir une réalité inévitable ? David contre Goliath. « La lutte ou la fuite, disait Henri Labory, lutter c’est courir à sa perte. Il ne nous reste plus que la fuite ». Je suis allée à la rencontre de ces gens qui luttent et ne fuient pas parce qu’il n’en ont pas les moyens. J’y ai rencontré des pêcheurs, des villageois qui subissent le dérèglement climatique à un degré insoutenable. Leur habitat, leurs écoles sont régulièrement emportés et détruit par la montée des eaux. Laissant derrière elle, des terres infertiles imbibées de sel. À Farraka (Bengale Occidentale) un barrage a été construit pour alimenter Kolkata. Ensevellissant de nombreux villages d'un coté et asséchant des terres devenues infertiles de l'autre. Des digues de fortune faites de sacs de sable se délitent au fur et à mesure que le niveau de l'eau monte. Et polluant la mer de débris des sacs en plastique.