demain commence - hier termine
Diptyque => Deux photographies côte à côte racontent une histoire fictive et/ou réelle. Elles se disposent comme un livre ouvert à la merci du public et des spectateurs-rices. L'écrit et l’image s’articulent, stimulent différemment les sens et par conséquent l'imaginaire du lecteur/spectateur. J'ouvre ainsi un espace proche de l'autoportrait ou de l’autobiographie. Un univers intimiste et mélancolique s’offre à celle et celui qui regarde la série d’images. L’intime se dévoile. Il n'y a pas de cadre, le corps est offert tel qu'il est, sans apparat. Le corps féminin se révèle, se diffuse, le temps s’arrête et le paysage se transforme en territoires intimes. Les temporalités sont dissoutes. Des fragments poétiques s’articulent avec les photographies pour ainsi créer une nouvelle narration. Un journal intime s’ouvre. L’hystérie à l’état photographique -> Plonger dans la mémoire du corps féminin, la géographie intérieure, mon céans. Des murmures s’échappent de la chambre, le corps s’évade à l’extérieur. C’est une histoire à la première personne, un monologue intérieur. Des chuchotement écrit à la main. Le corps écrit.