La Famille Asada est un film japonais, tiré d’une histoire vraie, réalisé par Ryōta Nakano, sorti en 2020 au Japon et en 2022 en Europe. Après avoir vu le film, l’équipe Wipplay souhaitait vous partager 5 bonnes raisons de faire de même. Les arguments énoncés sont d’autant plus valables lorsqu’on est photographe !
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Avant d’entrer dans le détail, voici un rapide résumé du film :
Alors qu’il termine ses études de photographie, le jeune Masashi se lance un défi : réaliser des portraits improbables de sa famille afin de photographier leurs désirs inassouvis. Un peu plus tard, alors que le tsunami de 2011 a ravagé une partie de la côte Est du Japon, il rejoint un bénévole qui s’est donné pour mission de récupérer, nettoyer des photos dans les vestiges afin de permettre aux survivants de retrouver celles qui leur appartiennent.
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Raison n°1 :
« Pour bien comprendre que le choix du sujet est la base de la photo ! »
Pour Masashi, c’est la famille. Et pour vous ?
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Masashi réfléchit à ce qui résonne en lui, ce qui le préoccupe. Il fait une véritable introspection pour que son sujet photographique soit pertinent. Chez lui, tout tourne autour de la famille, il décide, naturellement, de se concentrer sur les photos de famille pour marquer des évènements (naissance, anniversaire, rentrée scolaire, etc).
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Raison n°2 :
« Pour appréhender la relation du photographe avec ses modèles »
Masashi apprend à connaître ses modèles avant de les photographier.
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Masashi, le personnage principal prend réellement le temps de discuter avec les familles qui lui commandent des photos. Il essaie de percevoir les singularités de chacune, pour qu’elles soient satisfaites. Il instaure véritablement une relation de confiance, afin de sonder les personnalités, les moments qu’elles essaient de capturer… pour réellement construire l’image.
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Raison n°3 :
« Pour profiter des coulisses de la mise en scène »
Chaque image de Masashi raconte une histoire et repose sur une composition particulière
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Comme mentionné plus haut, chaque photo de famille est une véritable expérience. Autour des discussions établies en amont des shootings, Masashi peut véritablement construire un moment, une expérience à travers l’image. Le sens du détail – guidé par la réflexion – est primordial. Prenons l’exemple de la symbolique photo de rentrée d’école de la jeune Sakura (ci-dessous). Née en avril, la jeune fille porte le nom des cerisiers en fleurs. Tout « naturellement », Masashi a choisi d’attendre le printemps et les cerisiers en fleurs pour prendre son cliché. Il usera d’un stratagème artisanal pour faire tomber les pétales au bon moment…
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Raison n°4 :
« Pour considérer l’importance de la photo comme support de mémoire »
Masashi nettoie les images de familles sinistrées pour préserver leurs souvenirs.
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Dans la seconde partie du film, Masashi se rend sur une zone sinistrée par un tsunami, dans l’espoir de retrouver une famille photographiée. Dans sa quête, il croise le désespoir des familles ayant perdu des proches et l’importance de la photographie, comme empreinte sacrée. Masashi rejoint un groupe de personnes qui nettoie des photos abîmées avant de les mettre à disposition pour restitution. Ce travail d’archivage, de classement représente la sauvegarde du patrimoine, de la mémoire collective.
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Raison n°5 :
« Pour voir un film d’une délicate tristesse et d’un humour décalé »
Malgré les obstacles de la vie, la famille Asada garde le sens de l’humour
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Comme beaucoup de films japonais, la famille Asada joue avec cette frontière fine entre poésie, justesse et tristesse. Ils vivent des moments difficiles comme beaucoup d’autres familles mais leur manière d’y faire face est originale. La création de photos de famille loufoques, excentriques leur permet de relativiser et de prendre du recul sur leur quotidien.
En clair, vous l’aurez compris, nous pouvons que vous recommander de foncer en salle pour voir la Famille Asada !!!
