Je n'ai plus peur de toi. Je peux désormais te regarder en face et te décrire, ne plus fuir de ton langage mystique et ton regard soucieux, ne plus me cacher de ta volonté présente et de la place qu'il lui reviens, ne plus m'aveugler du monde que tu me montre et me laisse à prévoir, de m'être rendu de toi, insensible. Non, je n'ai plus peur de toi, et je peux désormais agir en l'inverse de ce que tu m'imposais. De m'être, impatienté de toi à chercher à te comprendre pour m'assourdir de ne savoir te parler, jusqu'à m'emmuré de ne savoir t'accueillir pour me martyriser à me forcer à me raisonner, de toi. Toi, qui actionnes tout ce que je m'étais éteint de toi, à rechercher ta saveur dans les expériences m'ayant dégouté de ce que tu es, jusqu'à m'interdire de toi, d'être le nom de toutes mes souffrances, jusqu'à me résigner à l'amnésie par le choix de t'ignorer toi, et tout se qui se connecte à toi. Non, tu ne m'effraie plus, je n'ai plus peur de ta parole et de ton souffle sans nom et sans air me criant à te ramener dans ma vie, d'être le seul endroit ou tu te plait, ou tu respires d'être accepté tel que tu es, ou tu tourne en valse sans fin des joies de vivre ce que tu es à manger, nager, serrer contre toi, les raisons de ce rêve dans lequel tu es emprisonné. Ce rêve qui porte la fusion d'un nom, du tien, du mien, dans un nous, en un début, en une vie. Ce rêve qui me terrifiait, justifie désormais que je te ramène ce que nous partagions, la confiance, les rires, la complicité, la tendresse. Il justifie que je te ramène le regard que j'avais sur toi, de ne pas être celui que tu as vu, ou compris. Je n'ai peut être jamais vraiment décrit ce qu'elle est pour moi, qui elle est pour moi. D'être aussi profondément comme simplement, l'emblème de ce que tu es, le vivant de tes passions, l'amitié de ton rire, et la jeunesse que tu n'as pas eu. Mais si ce n'est d'elle dont je parle, que j'aime et dont je souffre moi, le coeur, c'est peut etre plus que je souffre de toi, Amour. Toi, que j'ai idéalisé à devoir croire me perfectionner pour t'accueillir d'en oublier, pouvoir mourir demain, je t'accueille, de te sentir. Faisons cela doucement veux tu ? reprenons contact, qu'importe ce qu'il t'empêche, je sais que tu es loyal, mais peux tu t'empêcher d'être sincère envers moi ? je ne penses pas. Amour, parles moi et je serais, le passeport que tu attendais, vers le umwelt de qui me porte, moi qui ne souhaites plus jamais t'abandonner à ton sors et te fourvoyer. Si l'amour se construit de ce qui le protège, qu'en est il de celui existant sans rien de tout cela..? Je suis un malade qui essaye de se soigner, j'ai le dégout, l'envie de vomir, les mains qui trembles, les effets de la terreur, et les mécanismes de défense, l'enfermement dans la solitude, la rupture des liens, l'isolation, et la colère, inexplicable, et incompréhensible contre moi même et tout ceux qui cherchent à être proche de moi, des état émotionnels incontrôlables, qui me font passer pour un fou, un danger, et détruit tout ceux que je croise, je tend à me guérir de cela parce que j'aime quelqu'un, mais ma maladie m'en empêche, je suis Philophobe, et je fais le choix de vouloir aller mieux, en avançant peut etre à mon rythme, mais le plus dur, est d'être confronté aux silences de ceux pour qui je le fait.. je m'excuse, ce n'était pas ma faute, toi, mon reflet.