Je percevais le monde sans comprendre sa structuration. J'étais le client des interprétations et des définitions, des langages qui m'expliquais mieux que moi même, ce que je voyais, vivais et ressentais, pour définir par la suite, la mission de ma vie, le rôle que je devais adopter, jusqu’à ce que je suis, pour pouvoir, vivre dignement, en respect de mes semblables, acquérant alors l'image de l'irréprochable, au travers d’une idée concevant la valeur de mon propre temps, mieux que moi même. Je me comparais au reste, à relever les différences de ne connaitre ma propre valeur, et de ne savoir la définir de moi même, d’être éduqué à correspondre pour ressembler, que d’être l’irrespectueuse originalité d’une preuve de vie. Loyal envers une « normalité » qui m’était propre, j’étais alors sous influence de ce qui tramais les explications de mon ignorance, ma perception était alors, modelée par des raisons que seule l’expérience m’amenait à traduire, et polariser en mesure de ce quelle était, insensible et déséquilibrée, imparfaite. La perception est un dynamisme qui se meuble par l’expérience ou l’interprétation d’une influence, une confiance. L’experimenter, c’est trouver dans le regard de l’autre la portion du sien. Choisir d’en tirer une leçon, c’est comprendre que l’infini reconnait sa valeur, qu’au jour ou il se termine, à la mort de son imperfection, à la naissance de son souvenir. La porte de son paradoxe et la valeur de sa structure, tiennent dans le lien qui se tisse avec ceux que l’on attire et nous ressemblent, une particularité à découdre pour en comprendre son reflet. La peur de son reflet, c’est la peur de son propre regard criant subceptivement notre devoir d’assumer la réalité, d’assumer qu’il y ai une fin, pour laisser une trace constructive pour ceux arrivant après soi, par le devoir d’acquérir l’au-delà de sa limitation. Mais comment comprendre voir, si le repère qui nous fonde, est lui même fondé sur le discours d'une idée, et non la fatalité qui nous lie ? nous n'en sortiront pas vivant, alors pourquoi rendre fini, l'irréprochable, en le standardisant, si ce n'est perdurer malgré soi, une vision qui n'est pas la sienne, de ne ressembler comme chacun, à rien, rien d'autre que soi même ? La porte pour le savoir, se trouve au-delà des courtes explications, car elle se lie au reste. Ce n’est qu’en coupant les liens qui nous lie à la routine, au confort des habitudes, à la protection des certitudes, que se structure le modèle de ce qui nous défini mieux que soi, dans l’exploration d’un monde hors de leurs protections et leurs repères, un monde qui ne se défini que par soi-même et la force du courage à distinguer, un langage de confiance d’une langue commune, car le doute trame le pourquoi. Sa confrontation est impressionnante, symptomatique, déroutante, car si l’on ne se prépare pas à sa rencontre, ou pire, si il est défini mieux que soi, alors la porte pour en revenir, se ferme derrière ce ou celui qui nous l’expliquera, mieux que soi, jusqu’oublier, les raison de son début, et être passé à coté du risque de reconnaitre sa propre personne dans la raison de son existence, dans le regard fuyant de sa propre confrontation. J’eu cru percevoir, la responsabilité de mes choix, dans l’irrésponsabilité de mon ignorance, à subir par le choix du silence de ce qui m’instruisait, la perception de moi même, l’irresponsabilité. Je suis donc condamné par le jugement de ceux qui tiennent ma volonté en silence, à ne jamais me faire pardonner, d’être imposé à porter infiniment le poids de mon regard, dans le souvenir de ce qu’ils se refusent à affronter, eux même. Leurs choix est alors, irréprochable, car il n’y a pas plus irresponsable comme explication, que le « c’est comme ça » aux oreilles de ceux qui souffrent, aux yeux de ceux qui doutent, et au coeur de ceux qui sentent.