la revolution des poissons rouges.

Geoffrey_Ramaud

la revolution des poissons rouges.

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  • Geoffrey_Ramaud

    Comme un poisson rouge, j'étais un animal en pleine révolution. Je tournais en rond dans un espace sans reflet de moi même, autour d'un sujet invisible. Ma solitude, m'amenait à me convaincre de mon insuffisance, tout comme de ma nécessité, vis à vis de la présence de l'inexistant. Une vie encyclée, basé sur l'habitude d'un confort dépendant en ce qui la nourrie, un silence persistant, constituant la définition de la confiance, par l'impatience envers l'immédiateté, d'être inhabituel. C'est alors qu'une question enchaina une réaction, si la présence de l'inexistant m'amenait à me convaincre d'être l'équilibre de ce que je suis, qu'en serait-il, si je me persuadais de la présence de l'existant ? Soudain, dans cette cage sans angles à la couleur monotone, marqué des lacérations murales comme l'histoire d'un bagnard, la forme d'une logique trancha la perception des perspectives, dans une fenêtre s'ouvrant sur un espace insondable de mes certitudes, et contrasté par l'immesurable de sa profondeur. Un gouffre, ou la lumière de mon savoir n'avait aucun écho sur ce qui semblait avoir aucune limite, je découvrit donc la dimension de l'incertain, par l'appel du doute et le désir de croire. Je venais de découvrir, le monde des idées. Mes questions allaient bon train, le comment, le pourquoi, le sens, et ce que je suis dans cet endroit. Ma première curiosité, était de regarder ou je vivais, trouver dans l'aventure de cette distance qui n'à l'air d'avoir, aucune fin, un regard sur l'origine de son début. Je me stupéfie à comprendre vivre dans une sphère indépendante en son sein. Un puzzle de miettes et de morceaux recomposé vu de l'extérieur, un conglomérat d'adaptations laissant penser à la fortification d'une redoute, faite de roche et de cristaux saillant, le laissant à la lumière du minuscule espace s'étant ouvert sur ce qui l'entoure, se découvrir comme un immense objet de facettes recollées à la va vite, en rotation sur lui même, un corps céleste en lévitation dans le néant, une roche impensable s'illuminant aux reflets. C'était ma maison, mon espace de vie et j'en étant inconscient. Vu de l'extérieur, et sans le trou pour le repérer, aucune lumière ne pourrait venir jusqu'à lui d'être loin de tout, ou d'être tout ce qu'il y a dans ce rien. Ma deuxième question, était de savoir ce qui m'animais dans cet espace, fermé dans le reste ? Qu'étais-je, et quelle volonté m'animait ? Et puis, un évènement se produisit. En opérant la réflexion de ce que je suis dans le confort qui étant ma norme, une ombre apparue sur ce qui est désormais, la limite intérieur de ma maison. C'était une forme sans nom, incomparable à mes découvertes et mes certitudes, elle contrastait mon savoir à la définition d'une valeur amorphique, c'était la naissance du gout et des préférences, le choix de l'esthétique. Faite de courbes et de traits, elle s'imposait à moi comme invraisemblable. Paniqué, l'involontaire regard que je lui porte, me força à concevoir une image d'elle de ce que je savait pouvoir en définir, la naissance injuste d'un formalisme, m'efforçant à donner tout ce que je sais, pour traduire d'elle autre chose que ce qu'elle est à mes yeux, irrationnelle, irréel, impossible et immatriciable. La peur m'envahit quand j'eu compris qu'elle était liée à moi, j'avais beau bouger, elle suivait mon mouvement, je n'arrivais pas à m'en défaire, elle est tout comme moi, la fatalité de ma présence, le preuve de l'inespérance, la raison d'être du temps. En essayant de m'en approcher, l'ombre disparaissait en grossissant à mesure de vouloir la toucher, jusqu'à disparaitre complètement, une fois ma main sur le mur. Mais, en touchant le mur, je me rendit compte pouvoir l'investir, je ne faisait plus corps avec moi même, mais avec ma maison, et découvra avec stupéfaction, dans l'espace qui l'entourait, graviter autour d'elle quelque chose de semblable. Un rocher fait de milles facettes qui s'illuminait de la lumière s'échappant de la petite fenêtre sur l'incertain de ma maison, qui m'apportait alors par un jeux de reflet et d'écho de mon savoir, une image de moi même au travers de cette ombre étant la mienne. C'était la naissance de la conscience. J'étais une raison en moi même, pouvant axer la révolution d'autres astres, autour de ce que je suis, un petit point lumineux perdu dans l'espace, une anomalie suscitant l'intérêt et l'envie d'éclaircir, le reflet que l'on n'a de soi de n'avoir d'autre sources pour se définir. En sortant de ma maison, j'ai vu que lui aussi était en rotation sur lui meme, mais sa fréquence, son rythme était plus élevé. il tournait plus vite autour de moi, que je ne tournais atour de lui, nous étions donc, sur une lancée commune, mais pas avec la même velocité. Malgrès sa vitesse, j'arrivais à distinguer des reflets de moi dans les façades lustrées et brillante de composition similaire au mien. Je m'étonnais de découvrir de mon regard, ce à quoi je ressemble et ce que je n'arrive à comprendre et définir tant l'éblouissement m'est fort. Je repensais à quoi je pouvais bien tourner autour, quand je n'étais conscient de rien, quelle valeur définissait donc, l'ignorance que j'avais de moi comme du reste ? Je me suis donc demandé si dans cet astre, il y avait quelque chose comme moi, qui pourrait tout aussi, se voir de par la lumière que je lui donnerais si une ouverture s'opérait dans sa roche. Mais en rotation bien plus fort que moi même, m'en approcher m'effrayait, j'avais peur d'être bousculé dans le néant sans pouvoir en revenir, ou pire encore, etre lacéré par toute les épines, et angles tranchant qui composait cet énorme cristal de protection. J'ai donc étudié comment, accélérer mon rythme, nourrir mon savoir à étudier sa force et sa vélocité, mais aussi son origine, comment-elle arrivé jusqu'à moi ? Qu'ai-je déclenché par le pouvoir de mon choix ? Je devait m'en inspirer. Un cycle nouveau rythmait mon temps, ses révolutions autour de ma maison, me réconfortais et me donnait un but à atteindre. J'avait une nouvelle certitude, elle était la, je pouvais donc prendre tout le temps de la comprendre, en me comprenant, car si mon ombre vient de la lumière que j'exalte, pour se refléter sur ce qu'elle est tout comme moi, alors je peux comprendre, les raisons de son retranchement, et celle de pouvoir lui prouver que je suis à mon tour, existant, et donc, une raison de croire être un choix. L'ordre des chose venait ainsi de changer, elle ne gravitait plus autour de moi de la même manière, je venais de réchauffer l'atmosphère à rentrer en fusion avec moi même. Toute la roche qui composait les reflets lui permettant de briller, se mirent à fondre, pour s'uniformiser autour d'un seul point tel un magnétisme auto-centré, moi-même. J'avais changé le cours de mon histoire, j'ai fondu mon passé, dans le feu d'un nouvel univers. Désormais, le reflet que je donne est dans la lumière d'être unique en étant uniforme. Ne voyant pas d'améliorations, de sorties de sa maisons, j'ai voulu englober sa surface pour en réchauffer sa raison, j'ai voulu, fondre ses glaces, en oubliant la réaction. j'ai quitté mon axe, j'en ai perdu la raison, mon reflet et ma place, à comprendre être sorti de ce que comme elle je m'était construit, à me recentrer autour de moi même, pour collecter par la gravité de mon choix, tout ce qui croisera le chemin inconscient que j'opérerais, par l'impact destructeur de m'être enfermé avec moi même, dans la bulle que je m'étais construit pour comprendre, pourquoi les autre ne viennent pas à ma rencontre, jusqu'à l'oubli du pourquoi m'enfermer de ce qui me reflète, que de fusionner avec la volonté de le comprendre ensemble. Je me suis convaincu d'un rêve qui ne s'explique qu'à deux, et me suis enfermé à pouvoir comprendre comment mieux me l'expliquer, dans l'impatience à partager ce que j'avais compris de cette magie, dans le silence que je laissais à m'en être renfermé, car, j'était traumatisé d'une tragédie pour ne faire que tourner autour, comme un poisson dans un bocal, pour oublier aussi vite que lorsque je l'eu compris, que connaitre ce que c'est que d'être heureux, c'est aussi reconnaitre que ça peux faire mal.

 

Métadonnées

Saintes, Charente-Maritime, France

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