Je regardais quelqu'un qui se regarde dans le miroir. Comprendre avoir le choix de pouvoir être qui je veux, sans aucune limite, car je suis désormais libre de l'ignorance de ma condition, émancipé d'un voile qui m'empêchais de voir ce que j'avais déjà, et que je courrais sans cesse après.. Je vois désormais ma place dans un dessin que je refusais de voir, cette place que je n'ai pas a choisir, car ça à toujours été la mienne. Celle d'être un fils aimé, un frère admiré, une branche d'un arbre planté depuis longtemps bercé d'une lumière dorée, une racine en plus à la raison aux anciens d'exister, un exemple vieillissant aux plus jeunes, de s'inspirer. J'ai regardé partout, sauf la d'ou je venais. Pour comprendre que ce que je recherchais était la depuis toujours, me refusant à le vivre, car la vue du reflet de ce qu'il me restait du déchirement, n'avait plus son sens, n'avais plus sa place, n'avais pas son cadre dans l'image qu'il me restait de voir, de ce qu'une famille était dans la glace. Je n'avais qu'a accepter vivre ma place de fils, ma place de frère, ma place dans ce cadre temporel qu'est ma vie, ma place dans l'histoire de la vie, être en vie, et aimé d'être qui je suis. On parle de la famille comme d'un arbre. J'en ai refusé les racines, les branches, les ombrages et les fruits jusqu'a comprendre, que ma place n'était pas dans ce cadre, moi qui me sentait incompris, moi qui ne trouvais plus ma place dans cet espace, qui n'arrivais pas à voir mon reflet dans la glace. Je recherchais une image qui me correspondai, j'en ai façonné mon feuillage, et l'adaptais aux saisons. Mais la sève en moi est unique, et ne trouvais pas de sens dans les foret que je trouvais plus belles encore, que celle d'ou j'en ai appris les leçons. Mon écorce était écorché des coups de lames et de haches à me déloger d'une place qui n'était pas la mienne, celles qui m'ont valu tant de peine, et d'incompréhensions, à ne pas comprendre que ma place, était à la maison. On nous parle d'avoir sa vie, sa maison, sa famille, et c'est ce qui m'a rendu si malade de colère, de devoir avoir à être fier, de prouver que je suis capable de faire, plutôt que d'être à ma place dans ce qui pour moi tien toute une raison de fer, celle d'être le nouvel homme de la maison, celle d'être la nouvelle force qui maintien la transmission et la transition, celle d'avoir une raison. Ne pas savoir trouver sa place ailleurs, en dehors de sa maison, c'est tout simplement être en place de dire, ne plus être un garçon, c'est plus difficilement être capable de dire, que ce n'est pas sa maison, que d'avouer à ses proches le pire, avoir perdu tout sens à la raison. J'ai perdu la raison de faire parti d'une famille, à vivre l'échec répété de devoir créer la mienne et perdre mes maisons. Oubliant ainsi ma vrai famille, sa valeur, celle qui à jamais sera ma maison. J'accordais plus d'importance au cadre, qu'a ma position, c'était encore une fois vouloir voir des autres, ce qui au final était ma place dans une famille, quelque chose qui n'a rien à faire la, quelque chose qui ne ressemble a rien, car j'était les autres, au lieu d'être moi. M'en vouloir d'être la était la raison de ma fuite en avant, car on n'apprend pas à fuir en arrière, quand c'est de la maison même d'ou vien la raison des problèmes, quand revenir en arrière est plus dur que d'aller de l'avant. Apprendre le courage de revenir en arrière, c'est apprendre le pardon, je recherche alors à redevenir le frère, l'enfant et le garçon, et reprendre ma place, fier, de faire parti d'une maison, et briser cette glace qui pour les autres, seulement, n'a de raison. Je suis fier d'avoir ce que j'ai, et demanderai en plus de toujours donner, mon pardon, à mes semblable et j'espère à moi même, le garçon. -- a ma famille --