C'est une nouvelle route que la mienne. J'ai pris beaucoup de chemins sans voir la route principale de ma propre vie. J'avançais dans un monde qui semblait être fait pour tout le monde de la même manière que celui dans lequel j'ai évolué, avec les meme avantages, les meme problèmes, et le meme savoir, garantissant une " normalité ", un espace commun aux autres et à moi même, de me reconnaitre dans chacune des personnes m'entourant, et celles de passage. J'avais pris un chemin solitaire et redondant. Un peu comme un signal, j'ondulais sur l'axe du temps de ma vie, sans prendre conscience de celui deja passé, qui ne reviendra plus, ne me laissant rien d'autre qu'un passage, des rencontres, des aventures, et voyait dans l'oscillation de celui-ci, une mélodie qui se répétait dans l'observation de mon propre temps. Mon instabilité. Aujourd'hui, je prend conscience d'un chemin qui avance dans l'horizon des évènements, un chemin que je n'entrevoyais pas avant de réfléchir que je ne durerais qu'un temps, une route pavé de goudron identique à tout ceux qui me croiseront, un son identique que de toute manière tous entendront, celui de la raison. Livraison inconnue d'improduits qui ne portent pas de noms, mon avenir n'est pas aussi tracé que ce que l'on me donnait à croire, à voir, à comprendre. J'ai tant à faire, dans le vouloir, comme dans l'obligation, dans le désir comme dans la responsabilité, que parfois, ne rien faire, c'est aussi apprécier regarder le temps passer, les bandes blanches défiler, le ciel tourner et les couleurs changer. La responsabilité c'est aussi parfois en avoir rien à foutre, car dans un cas comme dans un autre, la queue pour aller voir le coucher de soleil reste la meme sur cette route ou l'on ne peux ni doubler, ni s'arrêter, mais c'et à la vitesse de la lumière, que l'on peux communiquer au dela du temps, car s'il est le même pour tous, la lumière l'est tout autant, voici deja, un autre language commun. Ma stabilité reside t'elle dans le fait de ne plus tanguer, ou dans celle de rester le même ? La sinusoïdalité de mes actions, c'est l'inconscience de la raison d'une direction à celles-ci, à perpétuer le mouvement répété de mon instabilité. L'axe définissant la direction du mouvement, son amplitude ou sa fréquence, ne peuvent être expliqué qu'en remontant ce qui leur ont permis d'être, le temps, mon temps. Si changer de point de vue, amène de nouvelles compréhensions, peut-on au même titre, en adapter la fréquence, et passer ainsi du piquant bruit inaudible, à l'harmonie douce des courbes d'une route que l'on se tracera sois-même. Livraison inconnue d'un produit qui ne porte pas de nom, ne ressemble à rien, et vois les choses comme personne, moi même, et ça, ça sonne plustot juste.