Wipplay s’associe au Festival Portrait(s) de Vichy 2018 et vous donne l’occasion de participer au concours PORTRAIT(S) jusqu’au 18 avril. Pour avoir une chance d’être coup de coeur du jury et voir son travail exposé au Festival, vous devez mettre en ligne une série d’au moins 10 photographies, pas moins !
Devant la déferlante de photos qui se trouvent déjà en ligne, il nous a paru essentiel de rappeler que le terme « Portrait » ne veut pas systématiquement dire visage pris en gros plan. Pour que votre travail sorte du lot, il faut que vous nous racontiez une histoire. Voici quelques orientations possibles pour y parvenir.
Décrire une personnalité, retranscrire une émotion
Modèle, posture, cadrage, grain, lumière, couleurs, etc… Tout contribue à la réussite d’un portrait. Pas besoin d’en faire trop pour autant. L’essentiel est de retranscrire une émotion. Le spectateur doit pouvoir sentir une âme à travers un simple regard, deviner une personnalité.
Inspirations :
• LIZ VOGEL,
2ème prix du jury au concours PORTRAIT(S) 2016.
• MODDS,
agence photographique spécialisée dans les portraits et la photographie de personnalités.
Dérouler un documentaire, une lecture du réel
Votre série photographique peut aussi présenter une époque, un point de vue. Présentez votre entourage en capturant les visages et attitudes de personnes qui vous sont chères ou de parfaits inconnus bercés dans leur environnement quotidien.
Il y a deux ans, Julia Gat a reçu le 1er prix du jury au concours PORTRAIT(S) en photographiant les membres de sa famille : départ en vacances, sieste au soleil, jeux au fond du jardin, etc…
Les premières investigations photographiques de Ronan Guillou l’ont conduit à travers les espaces urbains américains. Au-delà de la sphère privée, ses recherches sur le portrait lui font privilégier les rencontres et l’exploration sociale. Progressivement, les Etats-Unis sont devenus le sujet principal de ses travaux.
Créez un univers ou un décor
Certains portraits reposent sur une recherche plastique et une mise en scène qui vont insuffler l’esprit de la série. La forme renforce le fond, elle lui donne son relief, sa tonalité. Au-delà du regard du modèle, ce sont les effets de matières et les partis-pris graphiques qui vont porter le sujet.
Amaral & Barthes, immerge ses sujets dans l’eau pour créer une atmosphère fantastique, surréaliste et pesante. En 2016, il a remporté le 3ème prix du jury au concours PORTRAIT(S).
Philippe Ramette, quant à lui, est un photographe et plasticien qui aime l’humour, l’imaginaire, le détournement de sens et les modifications de la perception. Il crée alors des objets plus pour le processus de réflexion et le point de vue engagent que pour leur utilisation quotidienne. Il s’agit ainsi « d’imaginer ce qu’on pourrait voir ». Ses œuvres témoignent d’un sens aigu de la démonstration par l’absurde dans lesquelles il se met lui-même en scène avec des instruments, accessoires et prothèses.
À vous de piocher là où bon vous semble dans tout ceci, ou même de tenter le mélange des trois. Le tout est de ne pas oublier la règle d’or : des images dont il émane un discours, une histoire, une sensibilité et/ou une pâte photographique.
☞ Retrouvez les lauréats 2017 et 2016.
