Ces frontières qui dépassent les bornes.

par Wipplay
© Valentin Russo

Du 17 janvier au 6 février, vous avez pu participer au concours FRONTIERES. Le jury a réuni Kalel Koven (In Frame), Franck Portelance (Fujifilm), Anaïs Viand (Fisheye) et Simon Lourié (PCP Photographies) qui ont délibéré autour des séries pré-sélectionnées par l’équipe photo de Wipplay. Nous vous partageons ici certaines de leurs impressions, échangées face à la série lauréate de Valentin Russo ainsi que les séries « Coup de coeur » de Maxime Reynié et Paquito.

****
1er prix du jury :
« Paysage graphique » par Valentin Russo
****

  • © Valentin Russo
  • © Valentin Russo
  • © Valentin Russo
  • © Valentin Russo
  • © Valentin Russo
  • © Valentin Russo
  • © Valentin Russo
  • © Valentin Russo
  • © Valentin Russo
  • © Valentin Russo
  • © Valentin Russo
  • © Valentin Russo
  • © Valentin Russo
  • © Valentin Russo

« Il y a une vraie écriture par rapport aux autres, il a son style, on ne s’ennuie pas parce qu’on est surpris à chaque image. Parmi tous ceux qui se détachent, c’est lui qui arrive le mieux à construire une vraie série. » (Anaïs Viand)

« Cette série m’interroge, vraiment. Artistiquement, c’est peut être le travail le plus abouti car il parvient à jouer sur plein de niveaux différents. Il arrive à déceler le merveilleux dans ce qu’il y a de plus banal. C’est inhabituel. » (Franck Portelance)

« Remarquable. Ce photographe parvient à me retourner. Toutes les 2-3 images, il t‘emmène encore ailleurs, c’est réussi et parfaitement maîtrisé.  Il y a quelque chose de totalement bizarre qui vient me pousser dans mes retranchements visuels. En plus, sur du noir et blanc que je n’aime pas forcément, et là je trouve que ça marche. Il juxtapose des choses, il joue avec des codes photographiques, il casse les formatages que l’on peut avoir à l’esprit tout en restant dans le thème. » (Simon Lourié)

 

****
2e prix du jury :
« Vies Périphériques » par Maxime Reynié
****

  • © Maxime Reynié
  • © Maxime Reynié
  • © Maxime Reynié
  • © Maxime Reynié
  • © Maxime Reynié
  • © Maxime Reynié
  • © Maxime Reynié
  • © Maxime Reynié
  • © Maxime Reynié
  • © Maxime Reynié
  • © Maxime Reynié
  • © Maxime Reynié
  • © Maxime Reynié
  • © Maxime Reynié

« On retrouve ici les codes du photo-journalisme, du reportage mais en même temps il y a cette brèche vers le personnel, vers une sorte d’intimité sur ce sujet pas simple de la crise des réfugiés. Sur certaines images, le photographe rompt la distance « documentaire » et entre dans une sphère intime. J’ai l’impression de voir un peu de lui à travers ces photos. » (Kalel Kolen)

« J’ai envie de voter pour lui parce qu’il raconte un truc. En plus, on vit tous à Paris, ça se passe sous nos yeux et on s’en fout. J’ai envie que lui gagne même si son écriture n’est pas forcément la plus mature, mais il raconte d’autres choses et partage une émotion qui me touche. Il te montre un truc qui est en bas de chez toi et comme l’a dit Kalel, il est un peu décalé quand même par rapport aux codes du photo-journalisme. Dans son editing, des photos ne devraient pas forcément être là mais j’ai envie de l’encourager parce que sa démarche humaniste m’intéresse. » (Simon Lourié)

« On est vraiment dans le sujet, pas de doute là dessus. Le photographe parvient à s’approprier les codes du photo-journalisme même si certains progrès restent à faire. Surtout, il essaye de développer une écriture plus personnelle même si je n’embarque pas à 100% mais pour moi, il remplit bien les critères. Je trouve les images de nuit assez touchantes. » (Anaïs Viand)

****
3e prix du jury :
« Portraits 2019 » par Paquito
****

  • © Paquito
  • © Paquito
  • © Paquito
  • © Paquito
  • © Paquito
  • © Paquito
  • © Paquito
  • © Paquito
  • © Paquito
  • © Paquito
  • © Paquito

« C’est sûr, on l’a déjà vu plein de fois. Mais avec moi, ça marche à tous les coups. Je suis bon client de ce type de diptyques, en noir et blanc, très texturé. » (Simon Lourié)

« Moi, ce que j’aime là dedans, c’est le dialogue entre les objets. Certaines images ont ce pourvoir de dialoguer les unes avec les autres et ça m’amuse toujours. Le photographe y parvient très bien. Face à ce diptyque, je me pose des questions. Ça me fait travailler l’esprit. »  (Franck Portelance)