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Photographe et plasticienne, mon expérience dans le photojournalisme jumelée à des études d’Histoire de l’Art, de Photographie et d’Arts Plastiques, m’a amenée à une nouvelle démarche : saisir et réécrire des formes nouvelles interrogeant les dynamiques sociétales au centre des enjeux contemporains.
Je me suis en effet essayée à une posture visuelle qui emprunte au reportage ses outils et/ou clichés et ses thèmes majeurs - les enjeux sociaux - tout en les pliant aux procédures de l’expérience artistique. J’opère ainsi une métamorphose de l’information allant de pair avec le renouveau documentaire, dans son écriture comme dans ses enjeux.
Le médium photographique est dans ma pratique support et matériau ; opérant sur le cliché et son devenir, mon langage s’étend aux divers procédés artistiques où la photographie devient dispositif sculptural d’une œuvre protéiforme, parfois tridimensionnelle. Inversant les codes documentaires classiques et, pratiquant par croisement et métissage, je prends appui sur les clichés de témoignage, sur les visuels issus du répertoire photo-journalistique ainsi que sur la mise en scène.
De l’aplat au volume, de façon brute et précieuse à la fois, ma production se nourrit de récits fictionnels parés d’ironie et d’autodérision qui, par l’action numérique et plastique, portent et figurent le social et le politique. Inscrite dans le champ de la narration et détournant le support et ses signifiants, j’emploie des artefacts et des simulacres, ainsi que le rapprochement incongru des contraires, afin de m’écarter du réel pour mieux atteindre les dynamiques de notre époque.
Le récit s’organise alors dans un va-et-vient. Il s’agit de partir du réel pour mieux se diriger vers la fiction et de mettre en scène l’imaginaire pour mieux revenir au réel.
La déconstruction du réel et la construction des fictions s’alternent ainsi au sein d’une même chronique. Deux faces d’une même pièce, deux natures d’une même histoire, la fiction m'apparaissant première pour rendre compte du réel le plus communément partagé, puisqu’il s’agit d’un récit sociétal.
Si le répertoire documentaire est un matériau qui s’intègre à mes procédures plastiques, des dispositifs tels que la mise en scène et la performance me guident dans le geste et l’expérience de la métamorphose des formes du récit. Le détournement du document reportagiste trouve alors son équivalent dans l’usage hybride que j’opère autour du figuratif et du corps. Employés en tant que supports d’inscription, ces matériaux évoluent, tout au long du processus, en surfaces d’échange et de communication.
À l’instar du tableau vivant et de l’usage qui en a été fait par les avant-gardistes, les formes de ma production visuelle trouvent en effet leurs origines dans une imagerie fantastique peuplée de figures altérées et mutantes. Ces sujets transfigurés jouent ainsi un récit qui interpelle les stéréotypes identitaires et les archaïsmes sociétaux ; devenant des univers polysémiques où résonnent la condition humaine et ses enjeux. En savoir plus
Je me suis en effet essayée à une posture visuelle qui emprunte au reportage ses outils et/ou clichés et ses thèmes majeurs - les enjeux sociaux - tout en les pliant aux procédures de l’expérience artistique. J’opère ainsi une métamorphose de l’information allant de pair avec le renouveau documentaire, dans son écriture comme dans ses enjeux.
Le médium photographique est dans ma pratique support et matériau ; opérant sur le cliché et son devenir, mon langage s’étend aux divers procédés artistiques où la photographie devient dispositif sculptural d’une œuvre protéiforme, parfois tridimensionnelle. Inversant les codes documentaires classiques et, pratiquant par croisement et métissage, je prends appui sur les clichés de témoignage, sur les visuels issus du répertoire photo-journalistique ainsi que sur la mise en scène.
De l’aplat au volume, de façon brute et précieuse à la fois, ma production se nourrit de récits fictionnels parés d’ironie et d’autodérision qui, par l’action numérique et plastique, portent et figurent le social et le politique. Inscrite dans le champ de la narration et détournant le support et ses signifiants, j’emploie des artefacts et des simulacres, ainsi que le rapprochement incongru des contraires, afin de m’écarter du réel pour mieux atteindre les dynamiques de notre époque.
Le récit s’organise alors dans un va-et-vient. Il s’agit de partir du réel pour mieux se diriger vers la fiction et de mettre en scène l’imaginaire pour mieux revenir au réel.
La déconstruction du réel et la construction des fictions s’alternent ainsi au sein d’une même chronique. Deux faces d’une même pièce, deux natures d’une même histoire, la fiction m'apparaissant première pour rendre compte du réel le plus communément partagé, puisqu’il s’agit d’un récit sociétal.
Si le répertoire documentaire est un matériau qui s’intègre à mes procédures plastiques, des dispositifs tels que la mise en scène et la performance me guident dans le geste et l’expérience de la métamorphose des formes du récit. Le détournement du document reportagiste trouve alors son équivalent dans l’usage hybride que j’opère autour du figuratif et du corps. Employés en tant que supports d’inscription, ces matériaux évoluent, tout au long du processus, en surfaces d’échange et de communication.
À l’instar du tableau vivant et de l’usage qui en a été fait par les avant-gardistes, les formes de ma production visuelle trouvent en effet leurs origines dans une imagerie fantastique peuplée de figures altérées et mutantes. Ces sujets transfigurés jouent ainsi un récit qui interpelle les stéréotypes identitaires et les archaïsmes sociétaux ; devenant des univers polysémiques où résonnent la condition humaine et ses enjeux. En savoir plus
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Photographe et plasticienne, mon expérience dans le photojournalisme jumelée à des études d’Histoire de l’Art, de Photographie et d’Arts Plastiques, m’a amenée à une nouvelle démarche : saisir et réécrire des formes nouvelles interrogeant les dynamiques sociétales au centre des enjeux contemporains.
Je me suis en effet essayée à une posture visuelle qui emprunte au reportage ses outils et/ou clichés et ses thèmes majeurs - les enjeux sociaux - tout en les pliant aux procédures de l’expérience artistique. J’opère ainsi une métamorphose de l’information allant de pair avec le renouveau documentaire, dans son écriture comme dans ses enjeux.
Le médium photographique est dans ma pratique support et matériau ; opérant sur le cliché et son devenir, mon langage s’étend aux divers procédés artistiques où la photographie devient dispositif sculptural d’une œuvre protéiforme, parfois tridimensionnelle. Inversant les codes documentaires classiques et, pratiquant par croisement et métissage, je prends appui sur les clichés de témoignage, sur les visuels issus du répertoire photo-journalistique ainsi que sur la mise en scène.
De l’aplat au volume, de façon brute et précieuse à la fois, ma production se nourrit de récits fictionnels parés d’ironie et d’autodérision qui, par l’action numérique et plastique, portent et figurent le social et le politique. Inscrite dans le champ de la narration et détournant le support et ses signifiants, j’emploie des artefacts et des simulacres, ainsi que le rapprochement incongru des contraires, afin de m’écarter du réel pour mieux atteindre les dynamiques de notre époque.
Le récit s’organise alors dans un va-et-vient. Il s’agit de partir du réel pour mieux se diriger vers la fiction et de mettre en scène l’imaginaire pour mieux revenir au réel.
La déconstruction du réel et la construction des fictions s’alternent ainsi au sein d’une même chronique. Deux faces d’une même pièce, deux natures d’une même histoire, la fiction m'apparaissant première pour rendre compte du réel le plus communément partagé, puisqu’il s’agit d’un récit sociétal.
Si le répertoire documentaire est un matériau qui s’intègre à mes procédures plastiques, des dispositifs tels que la mise en scène et la performance me guident dans le geste et l’expérience de la métamorphose des formes du récit. Le détournement du document reportagiste trouve alors son équivalent dans l’usage hybride que j’opère autour du figuratif et du corps. Employés en tant que supports d’inscription, ces matériaux évoluent, tout au long du processus, en surfaces d’échange et de communication.
À l’instar du tableau vivant et de l’usage qui en a été fait par les avant-gardistes, les formes de ma production visuelle trouvent en effet leurs origines dans une imagerie fantastique peuplée de figures altérées et mutantes. Ces sujets transfigurés jouent ainsi un récit qui interpelle les stéréotypes identitaires et les archaïsmes sociétaux ; devenant des univers polysémiques où résonnent la condition humaine et ses enjeux.
Je me suis en effet essayée à une posture visuelle qui emprunte au reportage ses outils et/ou clichés et ses thèmes majeurs - les enjeux sociaux - tout en les pliant aux procédures de l’expérience artistique. J’opère ainsi une métamorphose de l’information allant de pair avec le renouveau documentaire, dans son écriture comme dans ses enjeux.
Le médium photographique est dans ma pratique support et matériau ; opérant sur le cliché et son devenir, mon langage s’étend aux divers procédés artistiques où la photographie devient dispositif sculptural d’une œuvre protéiforme, parfois tridimensionnelle. Inversant les codes documentaires classiques et, pratiquant par croisement et métissage, je prends appui sur les clichés de témoignage, sur les visuels issus du répertoire photo-journalistique ainsi que sur la mise en scène.
De l’aplat au volume, de façon brute et précieuse à la fois, ma production se nourrit de récits fictionnels parés d’ironie et d’autodérision qui, par l’action numérique et plastique, portent et figurent le social et le politique. Inscrite dans le champ de la narration et détournant le support et ses signifiants, j’emploie des artefacts et des simulacres, ainsi que le rapprochement incongru des contraires, afin de m’écarter du réel pour mieux atteindre les dynamiques de notre époque.
Le récit s’organise alors dans un va-et-vient. Il s’agit de partir du réel pour mieux se diriger vers la fiction et de mettre en scène l’imaginaire pour mieux revenir au réel.
La déconstruction du réel et la construction des fictions s’alternent ainsi au sein d’une même chronique. Deux faces d’une même pièce, deux natures d’une même histoire, la fiction m'apparaissant première pour rendre compte du réel le plus communément partagé, puisqu’il s’agit d’un récit sociétal.
Si le répertoire documentaire est un matériau qui s’intègre à mes procédures plastiques, des dispositifs tels que la mise en scène et la performance me guident dans le geste et l’expérience de la métamorphose des formes du récit. Le détournement du document reportagiste trouve alors son équivalent dans l’usage hybride que j’opère autour du figuratif et du corps. Employés en tant que supports d’inscription, ces matériaux évoluent, tout au long du processus, en surfaces d’échange et de communication.
À l’instar du tableau vivant et de l’usage qui en a été fait par les avant-gardistes, les formes de ma production visuelle trouvent en effet leurs origines dans une imagerie fantastique peuplée de figures altérées et mutantes. Ces sujets transfigurés jouent ainsi un récit qui interpelle les stéréotypes identitaires et les archaïsmes sociétaux ; devenant des univers polysémiques où résonnent la condition humaine et ses enjeux.