L'effroi de la grâce

Geoffrey_Ramaud

L'effroi de la grâce

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  • Geoffrey_Ramaud

    Ce qui est difficile à comprendre pour l'un, est souvent très simple pour l'autre. Et si. Et si d'un tour de manège tu avais tant pris le tournis que tu t'es dit la fête foraine c'est fini ? Cela faisait quelques temps déjà que la foire s'était installée de l'autre coté de la rive de tes habitudes. Elle revenait d'un long voyage pour offrir à ceux l'appréciant, toute la magie qu'elle peut apporter à ceux s'ouvrant à sa seule règle, d'être temporaire. Tu étais entrain de survivre à la désillusion d'une réalité s'effondrant sur toi, convaincue d'une nouvelle page ou tu avais tout prévue. Le chapitre qui devait s'écrire à deux, devient par le sentiment d'être manipulable, la raison de croire être inexistante d'être désormais seule. Ta déception n'égalais pas tout les efforts que tu as donnée, à polariser les contraintes en un devoir légitime et responsable; désabusée, la réalité de cette trahison te fais accepter tourner cette page, définissant ce rêve, de brouillon. Un soir, tu t'évades des préoccupations à la rencontre d'un univers chaleureux t'enveloppant de réconfort. Ta présence, est un concentré de signaux favorable. L'environnement bienveillant et détendu, t'amène à reconnaitre la confiance dans les échanges que tu tiens, et c'est dans ce cadre la, que tu trouves tes correspondances. Soumise à un avenir déterminé, tu masqueras l'écho d'un espoir, par l'injuste situation t'en retenant d'ouvrir sa porte. Mais c'est dans les moments les plus instables que tu reçois les invitations à l'entrouvrir, comme si abandonner les liens qui te retiennent au monde, réalisait l'opération d'une magie s'exprimant subtilement. Ouvrant alors, la porte sur les rêves les plus interdits. La lune, assouplie les plaies de l'existence, par la révérence qu'elle manifeste aux timides annonces; l'armure d'un langage sincères de politesses; venues à l'estime d'un charme naviguant vers ce qu'elles retrouvent, de s'en être distancées. Tu les accueilles avec avertissement. La disponibilité de ton espace temps, se limite à la simple connexion d'une conduite opportuniste, consistant à tirer le meilleur des circonstances, en franchissant les portes secrètes d'un monde évitant la morale et les principes, la finitude. L'accord, est signé. Par son espace-temps, Il pose et définit en son sein, les limites comme l'entreprise d'une communion, le lien d'une confiance à partager sans retenues, la dimension d'un respect étoffant les désirs, de toucher la vie. Tu avais trouvé là, un refuge. Un trésor pur, construit consciemment. La sécurité de ne subir une nouvelle histoire, par ta capacité à exprimer tes désirs, et la certitude de leurs innocences. Libérés des impératifs, exempts d'incidences, ils s'avantageaient d'une confiance propre à explorer l'inconnu, en toute inconscience de créer des découvertes, la marque des souvenirs dans le relief des évidences qu'ils génèrent; la cité des symboles, genèse des tortures et des convaincus. C'est à la chaude fresque inoubliable d'un ciel que ton âme révéleras son appétit. Et c'est au bords d'un froid et silencieux ruisseaux que tu sera confronté à tes voeux. Ne blesse, que la réalité sourde et insensible. Le désenvoutement, exhuma par l'arrachement des connexions nécessaires à le nourrir, la révélation des langages oubliés à son besoin de réalisme. Des dialectes insondés de la mémoire, trouvant en essence, la raison de ta présence. L'expression de tes valeurs était une énergie suffisamment forte, qu'elles puisaient dans l'âme, les ressources d'un monde qu'elle aspirait déjà d'un espace-temps de l'ombre, pour s'en éclairer. Tu es désormais une évidence, que j'aimerais sauvegarder de la rupture et du déchirement traumatisant du silence, au néant des émotions à te reconnaitre. La conscience de t'être relatif; de n'être ni absolu, ni indépendant, ni suffisant à moi même face à toi; m'a plongé par ton existence de m'être réelle, dans un profond désarroi d'être indépendamment d'un accord, dans une dimension infinie et sans limites d'un nous, vivant. Désemparé, le mélange de nos sens établissait le noyau d'une étoile sans valeur connue, me liant à toi, d'être absolue. La perfection tient en silence, tout ce qui ne la mérite. Ta vision était animée d'une tendresse envers ce que tu reconnaissais être, le souvenir de ton reflet. L'effroi de la grâce, c'est de la rencontrer. Comment lâcher l'automatisme de ce qui est l'écho du traumatisme ? Tu as souffert, de conscientiser souffler sur les braises d'une raison traumatisante, à t'en culpabiliser d'être responsable, d'être dévouée. La colère nait de l'injustice, et la dévotion de l'amour, si ce n'est la colère qui vient de l'amour et la dévotion, de l'injustice. Ta dévotion m'était injuste, d'opérer par la valeur qui l'animait; l'amour; le désir d'arpenter le chemin des loyautés; mes habitudes; responsables de l'existence des liens; mes automatismes; justifiants les raisons de s'oublier; mes traumatismes; pour les rompre en respect de ce qui l'anime; l'amour, ce qui préserve les valeurs d'équilibre. Tu m'as révélé à moi même, libre, et éveillé, par ton amour. Sa force et sa sincérité m'ont fait prendre conscience m'être oublié, pour réaliser la terreur de te perdre, l'écho du sentiment d'abandon. Le traumatisme de l'abandon, m'a enfermé dans la prévision du monde, a voir au delà de là, que là. Rompre ses liens, me libéra. Ma perception retrouva sa liberté, de se destructurer d'une solide valeur qui supplantait, celles de l'amour, du lien, de la confiance, de l'amitié, de la famille, pour trouver la maladresse de te récompenser en te donnant ce que j'avais de plus cher à ce moment, mon besoin de temps, qui t'était compris, comme le silence de l'oubli. Par ma confiance en toi j'ai tout quitté, pour à mon tour trouver dans l'exploration du déséquilibre et du doute, le langage de l'équilibre qui me ramènerait à toi, en apprenant de moi ce qui m'en éloignait, pour en retrouver le point de notre rencontre, convaincu, d'être ton égal dans la certitude de n'être rien de plus que ce que je suis, en vie et, temporaire. Et si, je reste le seul convaincu, cette histoire n'étant qu'entre toi et moi, que je sois le seul n'est il pas une raison de s'y intéresser, de ne pas avoir besoin des autres pour savoir ce que je veux ? Le pardon, est-il d'etre compris ou de se comprendre ? Car si les excuses ne servent à rien si elle servent à convaincre, mon but était de me comprendre pour mieux te l'expliquer, j'espère que tu ne m'en veux pas de t'aimer, Volonté.

 

Métadonnées

Saintes, Charente-Maritime, France

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