La photographie Humaniste par les talents Wipplay

par Wipplay
© Campanario

Du 24  Juillet au 11 Septembre, Wipplay et le magazine POLKA vous proposaient de participer au concours PHOTOGRAPHIE HUMANISTE. Le jury rassemblait les experts Alain Genestar et Dimitri Beck. Découvrez leurs choix et leurs réactions face aux images lauréates.

 

🥇« Cologne 1981 » par  Campanario🥇
1er prix du jury

© Campanario

« Avec cette touche vintage, cette scène pourrait tout droit sortir du livre « Moscou » de William Klein en noir et blanc. Il y a la tendresse du regard posé sur ce groupe de spectateurs, la complicité et la malice de l’instant. Et puis, cette spontanéité si fraiche, familière et profondément humaine. La femme tenant son appareil photo au premier plan et le groupe rigolard accroche évidemment notre regard, mais très vite on est attiré par les clowns en arrière-plan. Eux, paradoxalement, ne rigolent pas. Ils ont l’air surpris, presque inquiets. Des plaisantins sérieux, captivés par ce qui se passe, dans le dos du photographe. Humour, mystère et boule de gomme. Cette image est une bulle de légèreté, de curiosité et de bonheur. »

🥈« Kazakhstan » par Castinel 🥈
2e prix du jury

© Castinel

« Quel vent d’est souffle ici ? Un musicien en tenue d’orchestre joue de la clarinette devant un biplan de l’Aeroflot ciglé CCCP ­— la compagnie nationale soviétique. Scène cocasse dans cette image à remonter le temps et décollage immédiat : on s’attend à voir défiler un parterre d’officiels du Politburo et débarquer des joueurs de balalaïka marchant au rythme de l’instrument à vent. Et comme les Russes ne manquent pas de panache, la cérémonie se terminerait par une rafale de toasts arrosés de vodka, portés en l’honneur de la fraternité et de la mère Patrie. De quoi donner des ailes à ceux qui rêvent de survoler les steppes de Sibérie. »

 

🥉« Sans titre » par J-C. Laurent 🥉
3e prix du jury

© Jean_christophe.Laurent

« Huis clos. Une vieille dame est allongée sur un canapé, les mains délicatement jointes sur le ventre, les yeux ouverts, perdue dans ses pensées. Une douce lumière chaude fait briller ses cheveux argent et éclaire la porte du salon. Fermée. A ses pieds, une branche d’amour en cage, cette plante arborant de délicates lanternes japonaises, projettent son ombre sur le mur. Accroché au-dessus d’elle, dans la pénombre, une citation de l’abbé Bernard de Clairvaux dit : « Qui aime, aime l’amour. Or, aimer l’amour forme un cercle si parfait qu’il n’y a aucun terme à l’amour ». A quoi pense cette dame en cet instant de sérénité suspendu ? Dieu seul le sait… Mais l’amour est là. Enveloppant et réconfortant. »

 

 

👉🏻 Pour découvrir les réactions du jury à nos derniers concours
👉🏻 Découvrez l’album de la semaine