Dans l’intimité de Sally Mann et Julien Magre

Du 13 mai au 24 juin, le concours INTIMITÉ, en partenariat avec les Editions LOCO, vous invite à montrer, sans trop en dévoiler. À travers le secret d’une chambre ou d’un regard complice, racontez-nous votre vision de l’intime. 

Pour vous inspirer, nous vous proposons de revenir sur le travail de Sally Mann et Julien Magre, qui chacun à leur façon, ont redéfini la notion d’intimité à travers leurs photographies. 

→ Sally Mann, la dérangeante

Originaire du sud des États-Unis, Sally Mann fût une des premières photographes à aborder les thèmes de l’intime et de la vie familiale, sujets encore peu explorés au début des années 80. Abordant les thématiques de l’amour, des liens familiaux, de la mort et de la mémoire, l’intimité tient une place centrale dans son travail. 

Photographies prises sur le vif mais toujours contrôlées, Sally Mann nous partage le quotidien de ses trois enfants, Emmett, Jessie et Virginia, et propose une vision intime de l’enfance mêlant innocence, jeu et sensualité. Si ses photographies dégagent beaucoup de tendresse, la nudité présente dans son travail avait créé la polémique à l’époque. 

→ Julien Magre, “spectateur de [sa] propre intimité”

Pendant quinze ans, Julien Magre a documenté l’intimité à travers son propre quotidien. D’abord en couleurs et en argentique, il cherche la poésie dans l’ordinaire. Où se positionner par rapport à son sujet ? Ni trop loin, ni trop près. Que dévoiler ? Que cacher ? C’est cette science de l’intime que Julien Magre étudie selon une “méthode instinctive et libérée de toute contrainte”.