Le Musée national des arts asiatiques – Guimet conserve une des plus belles collections d’arts asiatiques au monde, de l’Asie centrale à l’Asie de l’est, en passant par les sommets de l’Himalaya.
Composé en trois lieux distincts, le musée propose un très large éventail de sensibilités et de regards sur l’Asie. Une programmation permanente ainsi que des expositions temporaires qui proposent une vision contemporaine du continent.
En ce moment, l’exposition « Marc Riboud – Histoires Possibles », retrace les voyages journalistiques et humains du photographe mythique de l’agence Magnum. Une thématique qui a inspiré notre concours ET SI C’ETAIT L’ASIE, qui invite les participants à photographier ces paysages proches de chez soi qui ont le pouvoir d’évoquer les cultures asiatiques. Aujourd’hui, l’équipe du musée nous partage sa vision et ses attentes vis-à-vis de la du sujet.
Quelles sont les oeuvres phares du musée Guimet ?
De nombreuses œuvres asiatiques ont faire le tour du globe. Par exemple, nous sommes obligés de mentionner « Sous la grande vague au large de la côte à Kanagawa », que l’on connaît plus familièrement sous le nom de “La grande vague d’Hokusai. » Cette image iconique illustre la fièvre du japonisme qui a saisi le monde au 19ème siècle.
Le musée est également renommé pour sa salle « khmère », qui abrite nombre de trésors du Cambodge et notamment du temple d’Angkor Vat, dont le buste de Jayavarman VII, qui captive par sa sérénité et son sourire léger, typique du style du Bayon. Aussi, nous possédons de superbes pièces ornementales et décoratives dont les vases mille fleurs ou meipin ainsi que des mandalas ou des armures de samourais qui trouvent aussi un fort écho dans la culture contemporaine. La culture asiatique passionne à travers le monde et son influence se ressent de plus en plus même en Europe.
Quel type d’images souhaiteriez-vous découvrir lors du jury ?
Les représentations collectives que l’on se fait de l’Asie sont multiples : sérénité, grâce, sagesse et légèreté. Alors nous aimerions retrouver des incarnations parmi des morceaux de paysages tout près de chez nous : jardin japonais, cerisiers fleuris ou épicerie asiatique. L’Asie dans toute sa diversité est une sorte de voisine lointaine. Il faut ressentir un léger décalage, comme si l’on ne savait temporairement pas où l’on se trouvait. Un vrai regard qui renouvelle les possibles clichés !
Quel conseil donneriez-vous aux participants ?
Tout comme Marc Riboud le faisait dans sa pratique de photographe pour les plus grandes agences de presse lorsqu’il captait l’événement à travers toute l’Asie et au-delà : nous raconter des histoires, raccrocher le lointain par l’humain.
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