Si tout le monde a déjà entendu parlé de stratus, de cumulus ou de cumulonimbus, qui saurait vraiment les identifier ? En parcourant les images du concours NUAGES (ouvert jusqu’au 16 mai 2022), l’équipe Wipplay s’est sentie l’âme d’un météorologue et a tenté de reconnaître certaines formations nuageuses participantes.
Dans nos recherches, nous avons appris que les nuages étaient regroupés en trois familles principales, en fonction de leur altitude : l’étage inférieur (strato), l’étage moyen (alto), l’étage supérieur (cirro). Il y a aussi les formations hors-catégories qui ont le bon goût de se balader entre plusieurs étages.
Si chaque étage compte un grand nombre de types de nuages, nous vous présentons ici 2 formations par étage que nous avons cru reconnaître. Étant parfaitement conscients de notre amateurisme en matière de coton céleste, n’hésitez pas à nous écrire sur la boite [email protected] pour tous types de réclamation à caractère nuageux (mais pas orageux) !
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De 0 à 2000m d’altitude
L’étage inférieur des « strato » avec stratus et cumulus
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Dans la classification des nuages les plus bas par les météorologues, nous pouvons apercevoir les stratus et les cumulus. Les stratus se sont ceux qui forment le brouillard, les nappes blanches en fond de vallées le matin. Constitués de fines goulettes, ils couvrent le ciel et constitue une forme grisâtre.
Les cumulus eux, se développent tout au long de la journée sous l’action des ascendances thermiques. Nuages à contours bien délimités, leur partie supérieure prend la forme d’un chou-fleur. A noter également : ils sont d’un blanc éclatant !
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De 2000m à 7000m d’altitude
L’étage moyen des « alto » avec altostratus et altocumulus
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A cet étage, les nuages peuvent être imposants mais ne donnent que de faibles précipitations. Parmi les formations, nous avons croisé les altostratus et altocumulus.
Les altocumulus sont constitués de gouttelettes d’eau surfondues et parfois de cristaux de glace quand la température est très basse. Ils sont composés d’éléments séparés blancs ou gris. Ces éléments peuvent avoir la forme de lamelles, de galets ou de rouleaux et donner l’aspect d’un ciel moutonné.
Le morphologie des altostratus est légèrement différente. Ils peuvent être en nappe ou en couche généralement continue ; de couleur grisâtre ou bleuâtre ; d’aspect strié, fibreux ou uniforme. Ces nuages, situé à l’étage moyen, dégage le ciel en laissant apparaitre un horizon plus large.
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De 7000m à 9000m d’altitude
L’étage supérieur – les cirro avec avec cirrus et cirrostratus
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Les cirrostratus et les cirrus sont les plus hauts de la troposphère avec une température inférieure à -40°C.
Le cirrostratus est précurseur de mauvais temps. Son mince voile transparent et blanchâtre recouvre généralement tout le ciel en produisant des halos autour de la Lune ou du Soleil. Les cirrus, à l’inverse, sont synonyme de beau temps ! Alors même qu’il soit constituer de cristaux de glace, son aspect fibreux, chevelu ou même des filaments de barbe à papa laisse respirer le ciel.
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A plus de 9000m d’altitude
Les hors-norme : les cumulo
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Place maintenant aux monstres des airs : les cumulonimbus. A la base, il s’agit d’un cumulus qui s’est développé en hauteur pour atteindre une altitude allant jusqu’à 15 km de haut ! Il s’agit de l’une des rares formations nuageuses qui peut franchir les trois étages de la classification. Autre signe distinctif : il est le seul nuage responsable de toutes les chutes de grêle mais également des orages.
En bonus, nous vous partageons une petite anecdote chiffrée de Météo France : un cumulonimbus de 1 km de large sur 10 km de hauteur contient 1 million de litres d’eau. Un grand bravo à lui.
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